jeudi 20 février 2014

Focus Auto : Bugatti Veyron

Bugatti a annoncé il y a quelques temps que la remplaçante de la mythique Veyron ne serait pas dévoilée (même en partie) avant que tous les exemplaires de celle-ci, il en resterai ainsi une quarantaine.
L'occasion pour nous de revenir sur sa fabuleuse histoire à travers des clichés de quelques uns des 450 exemplaires.



Commençons d'abord par un peu d'histoire, le premier prototype de la Veyron a été présenté en 2000 au salon de Genève sous le nom de Veyron 18/4. Le nom de cette Bugatti trouve son origine dans l'histoire de la marque, en effet Pierre Veyron gagna les 24h du Mans sur une Bugatti en 1939.



La version définitive de la Veyron est quand à elle sortie en 2005, elle est équipée d'un W16 délivrant la bagatelle de 1001 ch lui permettant de dépasser allégrement les 400 km/h.
Lors de sa sortie, elle devient ainsi la voiture homologuée pour la route la plus rapide au monde.



S'en suit un nombre impressionnant d'éditions limitées rendant la belle encore plus exclusive, et malgré un ticket d'entrée dépassant les 1,5 millions d'€, les acheteurs sont nombreux. Voici un des exemplaires de l'édition limitée "Sang Noir" limitée à 15 exemplaires.



Il faudra en revanche attendre 2010 pour voir apparaître une version décapsulée de la Veyron, elle sera baptisée "Grand Sport". En voici deux exemplaires, un "décapsulé" et l'autre munit de son toit amovible.



Enfin, la consécration de la Veyron est représentée par les versions Supersport et Vitesse (version Grand Sport de la Supersport) dont le W16 a été poussé à 1200ch. Des records de vitesse (sans mauvais jeu de mot) ont d'ailleurs été réalisés avec chacune de ces deux éditions.

Ainsi s'achèvera bientôt la saga mémorable d'une voiture inoubliable, Bugatti n'a pas fini de nous surprendre et parmi les 40 exemplaires restants viendront sûrement prendre place quelques dernières éditions très limitées... 



dimanche 9 février 2014

Evénement : Rétromobile 2014

Pour finir cette semaine parisienne haute en événements automobilistiques, voici le traditionnel salon Rétromobile.
Comme chaque année, le plateau fut à la hauteur de nos espérances : exceptionnel !
Une grande partie de ce plateau est aussi constituée des lots de la vente Artcurial se déroulant à l'occasion de ce salon.
Commençons donc par quelques uns de ces lots.
La star était sans aucun doute cette Ferrari 166 MM de 1953 qui était à l'origine un Coupé Vignale et qui fut recarrossée en 1954.


Restons chez Ferrari avec la dernière voiture construite du vivant du créateur de la marque : la Ferrari F40. Cet exemplaire fut la propriété du pilote de F1 et d'endurance Pierluigi Martini ce qui donne forcément un coup de fouet à la cote du modèle ici-présent.


Vient ensuite un des 349 exemplaires de la mythique Ferrari Enzo, un véritable collector en devenir !


Une autre italienne d'exception était présente : une Maserati 150 S de 1956 ayant participé aux 24 heures du Mans et Mille Miglia de la même année.

 
D'autres lots moins onéreux étaient aussi présents, en voici un échantillon.

 
Lamborghini Jalpa 1985

 
Jaguar Type E 4.2 Cabriolet 1965

 
Citroën SM Mylord (Chapron) 1975


 
Pegaso Z102 Série II Cabriolet Saoutchik 1954

 
Bentley 8 Litres Coupé Sportsman Gurney-Nutting 1931

Les Alfa Roméo étaient aussi bien représentées, en effet Artcurial procédait à la dissolution d'une collection constituée durant 30 ans par un passionnée de la marque italienne.

 
Alfa Roméo 6C 1750 SS 1929

 
Alfa Roméo Giulia TZ 1965

 
Alfa Roméo GTA 1300 Junior 1971 & 8C Spider 2010
 
 
Le salon maintenant. Comme d'habitude, les exposants n'ont pas fait les choses à moitié, que ce soit les petits clubs ou bien les grandes galeries et musées internationaux, chacun a apporté sa pierre à l'édifice pour faire de cet événement un grand cru sans aucun doute.
On pourra s'apercevoir au fil des stands que la compétition prend une part conséquente du plateau ce qui nous rappelle qu'automobile et course sont assurément indissociables. 
 

 
Aston Martin DBR1

 
Lancia Stratos 

 
Porsche 904 GTS

 
Porsche 917 K

 
Bugatti Veyron 18.4 Prototype

 
Chevron

 
Jaguar Type D
 
 
Sauber C9, Peugeot 905 et Jaguar XJR-12
 
 
 
La marque à l'étoile était comme chaque année représentée sur de nombreux stands quels que soient les âges des modèles présents. On pouvait ainsi admirer outre les nombreux 300 SL et 300 SL Roadster deux exemplaires de CLK : une GTR pour la route et une LM pour la course.
Le stand officiel Mercedes retraçait quand à lui l'histoire de la marque à travers 5 modèles de compétition dont la célèbre Sauber C9 Groupe C, terreur des circuits durant les années 90.
 





 
Enfin, terminons cette édition mémorable avec la marque qui depuis toujours fait rêver petits et grands et qui reste au regard des dernières enchères une valeur sûre : Ferrari.
 
 
Ferrari 275 GTB

 
Ferrari 275 GTB

 
Ferrari 250 LM

 
Ferrari 250 GT SWB
 
La dernière est unique, son nom fait vibrer tout amateur de la marque au cheval cabré, elle ne remporta pourtant qu'une course en 1969 (Daytona), mais quelle course... J'ai nommé la Ferrari 330 P4 !
 


 
 
 
 

jeudi 6 février 2014

Vente aux enchères : RM Auctions, 4 & 5 février (2ème partie)

Voici la deuxième partie de ce reportage sur la vente aux enchères qui s'est déroulée hier à partir de 19h. 
A la vue des résultats, le bilan s'avère mitigé surtout en ce qui concerne les stars de la vente.
En effet La Jaguar Type D n'a trouvé preneur qu'à 3 696 000 € alors que l'estimation basse était d'environ 4 100 000 € tandis que la Gordini n'a pas trouvé preneur, en effet le prix proposé
(2 500 000 €) n'atteignait pas le prix de réserve.

 
Gordini Type 24 S 1953
 
Il en fut de même pour la mystérieuse Bugatti "669" dont la plus haute proposition a été de 850 000 €
 
 
Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport "669"
 
Penchons nous maintenant plus particulièrement sur les autres stars de la vente. La Ferrari 599 XX de 2010 n'a pas non plus trouvé preneur en raison d'une enchère insuffisante culminant à 675 000 €.
 

 
 
La célèbre Porsche 917/30 Can-Am de 1973 a quand à elle bien failli partir chez un nouveau propriétaire mais encore une fois, la somme proposée n'était pas assez conséquente (2 millions d'€ contre une estimation basse à 2,1 millions d'€).
 



 
 
 
 
En revanche la 956 Groupe C de 1982 à dépassé de 252 000 € l'estimation basse, force est de constater que tout n'est pas perdu.
 





 

Passons à une voiture plus récente qui date de 2008, il s'agit de la Peugeot 908 HDI FAP ayant couru au Mans la même année, malgré une proposition de 1,4 millions d'€ cette dernière restera chez son ancien propriétaire.

 
 
Dans un tout autre registre, bien qu'elle soit aussi française, la Delahaye 135 S de 1938 a tout juste dépassé de 8000 € l'estimation basse et est ainsi partie pour 1 008 000 €.
 
 

Enfin, l'acheteur au budget plus modeste (mais tout de même conséquent) aura pu constaté que certaines valeurs sûres arrivent à garder une côte stable malgré la morosité ambiante de ces dernières années dans le milieu automobile.

 
Alfa Roméo 179B 1980 (adjugée à 168 000 €)

 
Lagonda V12 Drophead Coupé 1938 (adjugée à 252 000 €)

 
Lancia 037 Groupe B 1983 (adjugée à 360 000 €)

 
Alfa Roméo 6C 2500 Sport Cabriolet 1947 (adjugée à 280 000 €)

 
Alfa Roméo 6C 2500 Cabriolet 1939 (adjugée à 296 800 €)

 
Aston Martin DB2 1950 (adjugée à 364 000 €)
 
Lola T70 MkIII B 1969 (adjugée à 168 000 €)
 
 
Finissons en beauté avec une automobile méconnue mais toit aussi fascinante que ses camarades de vente, il s'agit d'une Horch 853 A Sport Cabriolet de 1940, un véritable bijou pour tout amateur éclairé de le Belle Epoque. Malheureusement, le public ne fut pas tout aussi emballé et son estimation minimale de 800 000 € fut loin d'être atteinte, la proposition maximale s'élevant à 575 000 €.
Elle complète ainsi le bilan négatif de la vente.
 
 


Pour toute information complémentaire sur cette vente, rendez-vous sur le site internet de RM Auctions.
A très bientôt pour le salon Rétromobile.